Un projet de loi visant à autoriser les services de renseignements à accéder aux données sur les smartphones, tablettes et ordinateurs des personnes soupçonnées de terrorisme ou de grande criminalité soulève des inquiétudes quant au respect de la vie privée et des droits fondamentaux. Les services de renseignements pourraient avoir accès en temps réel aux données, intercepter les communications téléphoniques et électroniques et même activer les microphones et les caméras des appareils concernés, sans l’autorisation préalable d’un juge. Les avocats et associations de défense des droits de l’homme craignent une atteinte aux libertés individuelles.